"Oh ! Ma fenêtre intérieure donnant sur un noir
"Oh ! Ma fenêtre intérieure donnant sur un noir d'âme tel une encre illisible
dans une existence passée comme une ligne hors de la page
[...]
Oh ! Mes fenêtres closes définitivement
je me suis tant penchée pour voir venir ceux que j'aimais
et toujours ils sont venus et moi de même espérée"
Claude Ber, "Sinon la transparence", Editions de l'Amandier
"Sur l'écran du ciel noir, au revers de la nuit,
"[...]c'est déjà et encore l'hiver!sa nuit de
Souvenir
Chaque fin de semaine, une photo. Un poète, passant par là, s'en inspirera peut-être. Ou peut-être pas.
La photo n'est pas en noir et blanc. C'est la nature qui porte le deuil. (fw)
Cette heure-ci Souvent vers cette heure–ci, je te
Cette heure-ci
Souvent vers cette heure–ci, je te téléphonais
Et toujours le dimanche
Faut-il jeter des cailloux dans l’eau noire ?
J’ai mal de ta voix qui sans savoir savait
Toujours, c’est en novembre
L’ombre sourd des mares, des flaques et de l’étang
L’ombre sort des murs et je t’entends
Qui sans savoir savait
Mais oui, c’est moi, c’est moi encore
Caillou perdu depuis longtemps qui sans cesse refait l’onde
Jean-Paul Raffel
au noir de l'étang le soleil cligne de l'oeil ma
Les deux bouleaux "...Mais, vient l'hiver qui
Les deux bouleaux
"...
Mais, vient l'hiver qui rend par ses déluges froids
La figure du ciel, des rochers et des bois,
Aussi lugubre que la nôtre;
Morfondus, noirs, alors les bouleaux désolés
Sont deux grands spectres nus, hideux, échevelés,
Pleurant l'un en face de l'autre."
Maurice Rollinat, "Paysages et Paysans"