3 novembre 2013
Cette heure-ci Souvent vers cette heure–ci, je te
Cette heure-ci
Souvent vers cette heure–ci, je te téléphonais
Et toujours le dimanche
Faut-il jeter des cailloux dans l’eau noire ?
J’ai mal de ta voix qui sans savoir savait
Toujours, c’est en novembre
L’ombre sourd des mares, des flaques et de l’étang
L’ombre sort des murs et je t’entends
Qui sans savoir savait
Mais oui, c’est moi, c’est moi encore
Caillou perdu depuis longtemps qui sans cesse refait l’onde
Jean-Paul Raffel
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