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La Creuse, de reflets en ballades

La maison hantée

Chaque fin de semaine, une photoUn poète, passant par-là, s'en inspirera peut-être. Ou peut-être pas.

Du 15 février au 15 avril, c'est le temps des Dialogues dans les Bordures (lien au bas de cette page)

 

La maison hantée

Au pays vert et bleu, une maison vibre et vacille sous le soleil d'avril. (fw)

 

Posté par flowhite à 22:39 - Commentaires [0] - Permalien [#
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31 mai 2014

 

La maison hantée

Sa lettre t’attend
Depuis toujours, elle t’attend
Dépêche-toi, hâte-toi, car elle s’efface
Ton Ophélie, avec la seule poste restante

Jean-Paul Raffel

 

Posté par flowhite à 18:30 -  - Commentaires [0] - Permalien [#
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11 avril 2014

 

La maison hantée

Immobilier

Prêtez-moi je vous prie
votre épuisette à maisons
et votre lampe à eau pour lire au lit ce soir
je dormirai je crois dans une chambre humide

 Alan Bathurst

 

Posté par flowhite à 10:57 -  - Commentaires [0] - Permalien [#
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10 avril 2014

 

La maison hantée

"Etonnement entre être et ne pas être,
Main qui hésite à toucher la buée,
Puis j'écoutais le rire s'éloigner
Dans les couloirs de la maison déserte."

Yves Bonnefoy, "Les planches courbes", Poésie/Gallimard

 

Posté par flowhite à 15:55 - Commentaires [0] - Permalien [#
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09 avril 2014

 

La maison hantée

"Entre les arbres, il crut d'abord connaître les étoiles; il entendit couler de l'eau, à la sortie des mares. Un insecte, un plumage d'oiseau peuplèrent sa mémoire,
un étincellement... Dieu! Le souffle qui manque et le sang qui s'arrête! Il regarde en arrière, où la maison debout demeure, la porte inutile et la cheminée nue."

Marcelle Delpastre, "Le chasseur d'ombres", Edicions dau Chamin de Sent jaume

 

Posté par flowhite à 21:25 - Commentaires [0] - Permalien [#
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08 avril 2014

 

La maison hantée

Le mystère

Une tâche blanche perdue dans la forêt. Au loin. Etrange.
Elle s’approche avec Jolly Jumper, son appareil photo (oui, c’est curieux mais c’est comme ça qu’elle l’appelle à cause de leurs chevauchées par monts et par vaux, comme on dit). Donc elle s’approche, et plus elle s’approche et plus la tâche blanche grandit. Comme c’est bizarre, (elle a dit bizarre; enfin c’est ce qu’on raconte). Elle s’éloigne, et plus elle s’éloigne et plus la tâche blanche diminue. Comme c’est bizarre, dit-elle. Résolue, elle décide d’aller voir de plus près. 
La tâche blanche devient une maison ! Et plus curieux, cette maison fume. Elle avance encore mais JJ (oui, c’est Jolly Jumper mais quelquefois pour dégainer vite fait une photo, elle l’appelle JJ); donc JJ freine des quatre fers (oui, il faut préciser que cet appareil photo est un ancien modèle avec des fers qu’il faut changer régulièrement). Des perles de pixels suintent de son objectif : JJ sent un mystère planer (là, on ne sait pas exactement pourquoi les mystères ont tendance à planer).
Avancer ou reculer, percer le mystère ou le laisser en paix ? Tout s’est joué très vite: JJ s’est cabré dans la position idéale et en un seul clic (normalement, c’est le bruit que fait l’appareil photo), c’était fini.
Le mystère continue de planer comme en témoigne la photo. Parfois, c’est mieux ainsi. Et puis, les mystères sont si beaux quand ils planent.

Vygo

 

Posté par flowhite à 08:39 - Commentaires [0] - Permalien [#
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07 avril 2014

 

La maison hantée

soleil d'avril

nénuphar joufflu 
yeux papillonnants de reinette 
teint rosé des reflets

un moulin suspendu à ses ailes 
l'eau est toute à la fraîcheur 
d'un pied de nez

espiègleries de trublion 
la terre est au rayon farces et attrapes

andrée wizem

 

Posté par flowhite à 09:15 - Commentaires [0] - Permalien [#
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06 avril 2014

 

La maison hantée

C'est un fantôme aux yeux vairons
Qui pleure un reflet de maison
Son œil bleu
Est silencieux
Son œil vert
Est en colère

Julien Hoquet

 

Posté par flowhite à 13:25 - Commentaires [0] - Permalien [#
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05 avril 2014

 

La maison hantée

"On cherche le destin au sens de la raison. Le reste est mieux caché aux coins de la maison et dans les replis de la tête, de la bouche qui souriait derrière les barreaux qui gardent la fenêtre.
Chef-d'oeuvre vide qui roulait, actif dans l'infini et le temps qui s'arrête.
Un rayon de soleil déchire la nuée - mais l'ombre de l'oubli est déjà toute prête."

Pierre Reverdy, "Sable mouvant", Poésie/Gallimard

 

Posté par flowhite à 22:24 - Commentaires [0] - Permalien [#
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La Creuse, de reflets en ballades

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