"Il y a des rangées de pots, des amphores, des
"Il y a des rangées de pots, des amphores, des urnes, des vases, des formes qui sont belles, à voir, à regarder; il y a des moules pour le poème.
Il y en a de longs, de vastes. Il en est de très courts, il y en a qui se déroulent, de strophe en strophe, à n'y pas croire. Des qui se tissent, qui se tapissent, qui se nouent et qui se dénouent. Des qui s'enroulent, et des qui tournent, des qui tournoient et des qui se recroquevillent. On peut y fondre n'importe quoi, ou bronze ou cire. N'importe quoi. On en retire n'importe quoi.
Rarement, le poème."
Marcelle Delpastre, "Cinq heures du soir"