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La Creuse, de reflets en ballades
miroir
4 mars 2015

Inversion La maison et l’arbre ne sombrent pas

La maison d'absence

Inversion

La maison et l’arbre ne sombrent pas dans l’oubli.
Au contraire, ils émergent de l’indifférence.
En effet : une maison et un arbre, quoi de plus banal ?

Mais l’imaginaire se construit de reflets en ballades :
Qu’est-ce qui se trame derrière ce miroir ?
Où m’entraîne ce refrain ?
Le regard, libéré de la rationalité, renouvelle la réalité.
La maison et l’arbre se mettent à exister.
Pour de vrai.

leather

 

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15 septembre 2014

"Si les glaces de verre sont flatteuses pour toi,

Regards

"Si les glaces de verre sont flatteuses pour toi, supprime-les. Ne te regarde pas en dehors mais en dedans, il y a là un sombre miroir sans complaisance."

Pierre Reverdy, "Le gant de crin", Flammarion

 

9 septembre 2014

Une dernière goutte de lumièreDans le miroir

La maison d'été

Une dernière goutte de lumière
Dans le miroir crépusculaire
La saison flâne encore un peu
Septembre verse son génie
Une dernière goutte de lumière
Sur la maison embarbouillée
Et le tilleul se gaudit
Sur l'été qui ferme ses volets

Julien Hoquet

 

21 mars 2014

"Les hommes n'aiment pas les fleurs. Mais

L'hiver en fin

"Les hommes n'aiment pas les fleurs. Mais quelquefois ils les cultivent, ils les vendent, ils en font de l'argent.
La femme les coupe sans honte, pour rien, par amour.

Mais ici comme ailleurs, qui est miroir ? Qui est l'image ?
Entre l'homme sans âme et la femme sans coeur. Où est le pli ? Où est la place ?
Le reflet ou la face ?
Mauvais critère que les fleurs."

Marcelle Delpastre, "Cinq heures du soir", Terre de poche

 

2 janvier 2014

"Les années ont passé comme un jour. Malgré la

Crépuscule

  "Les années ont passé comme un jour. Malgré la vigne rouge et les chaudes moissons,
   et malgré le soleil battant ce miroir d'ombre à chaque crépuscule, et malgré les saisons. [...]

   Mais ce regard revient sur moi, calme des profondeurs, le velours du silence. Lumière. Nuit.
   Calme, l'immensité de l'eau. Alors je me souviens de la beauté du monde, et je comprends la mort."

 

Marcelle Delpastre, "Le chasseur d'ombres et autres psaumes", Edicions Dau Chamin De Sent Jaume

 

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9 décembre 2013

"J'ai passé par le pont de la mort, Madeleine !

arbre en eau

"J'ai passé par le pont de la mort, Madeleine ! Le miroir s'est brisé - le côté gauche, le côté droit, entre deux l'irréparable fente.
Dis-moi, suis-je tombé si bas ? Au fond de la fêlure imperceptible, il fait si froid, comment me mettre ensemble ? L'arbre pose au miroir d'insidieuses réponses, et la face de l'eau lui réplique à la fois ses reflets et ses ombres, et les racines par-dessous boivent l'eau blanche. De sucs, de sels et de secret se fait la sève. [...]"

Marcelle Delpastre, "Cinq heures du soir"

 

7 juillet 2013

"Il y a même un miroir,image, je pense, de la

Tapisserie d'Aubusson

"Il  y a même un miroir,
image, je pense, de la réflexion,
et qui donne à la tapisserie,
comme l'eau de nos rivières aux paysages,
une profondeur énigmatique, transparente toutefois."

Jean Guitton, "vieux pays creusois"

21 juin 2013

Sōlus La solitude, c’est saluer son reflet s’il

Ciel nébuleux

Sōlus

La solitude, c’est saluer son reflet s’il vous répond d’une autre langue
Robinson fabrique Robinson
- Pardon si vous-vous reconnaissez, dirait-il au miroir, c’est assez calme ici pour qu’on s’entende.
Mais le miroir éclaire une rue vide
Tous chagrins d’amour, fâcheries
Toutes dépressions, paresses
Querelles, deuils, chamailles, oublis
Amis et grands oiseaux perdus, sans vous, il reste tant de jours
Pour être enfin seul, il faut que je m’invente.

Jean-Paul Raffel, "Dormir la fenêtre ouverte"

14 avril 2013

L'étang de Fransèches

L'étang de Fransèches

L'étang transparent sous la lumière glacée du matin : miroir ou mirage ? (fw)

8 avril 2013

L'élan d'une passante Ce sera iciUn étang entouré

L'étang de Fransèches

L'élan d'une passante

Ce sera ici
Un étang entouré de forêts
Une eau sombre, le reflet des arbres
Le reflet du ciel sur la surface lisse

Bien sûr on peut s'y tromper
Il suffit de se coucher dans l'herbe
Fermer les yeux
Songer aux miroirs
Tout peut s'inverser

Ce sera ici
Je ferai venir
Mes compagnons de route
Les visages de mes amis
Le sourire du voisin
Un matin en novembre
L'élan d'une passante
Son vélo de Hollande
Un étang ou la source des rêves

J'y ferai venir
Mes promeneurs des jours heureux
Toi, pieds nus sur la berge
Un matin de juillet

J'y ferai venir
Mes promeneurs de la nuit
Mes nuits sans plus personne
Les bruits du silence
Les mouvements sans forme
Les remous et les souffles
Multipliés entre l'étang, le ciel
La mémoire et les peurs.

J'y laisserai glisser
Ma main et mon visage
Le bras qui t'enlaçait
Mon corps tout entier
Enfin la vie mise à l'envers
Regarder vers le ciel le ciel qui se dérobe.

Jean-Paul Raffel, "Dormir la fenêtre ouverte"

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