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La Creuse, de reflets en ballades
4 septembre 2014

"Pour connaîtrepour aimerpour êtrepour

Reprise

"Pour connaître
pour aimer
pour être
pour savoir
savourer la vie

Savoir vivre et mourir
Dans la même tempête
D'un même glissement
Et sur la même ligne"

Pierre Reverdy, "Sable mouvant", Poésie/Gallimard

 

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21 juillet 2014

"Dans la lumière tendre où l'avenir se cache, il

L'aile noire

"Dans la lumière tendre où l'avenir se cache, il y a un souvenir qui tourne, s'arrête et me menace. Puis le profil d'en haut s'abat sur l'horizon, écrase mon désir et prend toute la place. Quand même, il faut partir".

Pierre Reverdy, "Sable mouvant", Poésie/Gallimard

 

17 juillet 2014

"La pluie - la plus grosse fleur gonflée

La coquelourde

"La pluie - la plus grosse fleur gonflée d'orgueil, de pierreries. Goutte à goutte l'or jaune des prairies, le rouge vif des revers soulevés par le vent et le long des chemins, des bordures des champs."

Pierre Reverdy, "Flaques de verre", Flammarion

 

4 juillet 2014

"Mais il n'y a plus de place nulle part. Les

Errances

"Mais il n'y a plus de place nulle part. Les émigrés du sud ont occupé toutes les rainures du pont métallique que traverse le port. Et même le soleil - mort, éteint - reste pris dans les fils aériens qui le suspendent. A cette enseigne on logera tous ces coeurs désolés qui flottent au gré du sort et roulent sur le sable ondulé que les lames sournoises caressent dans le fond, lissent et peignent."

Pierre Reverdy, "Flaques de verre", Flammarion

 

9 juin 2014

"Et les hommes - détachés de l'humanité par la

Ecriture

"Et les hommes - détachés de l'humanité par la mort comme les grains de sable des rochers par le flot tout aussi inlassable - s'en vont un à un fournir la matière anonyme des vastes étendues de l'éternel oubli."

Pierre Reverdy, "Sable mouvant", Poésie/Gallimard

 

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31 mai 2014

"Le propre du poète est de penser et de se penser

Le Donzeil

 

"Le propre du poète est de penser et de se penser en images - de considérer les choses dans la mesure où elles peuvent se prêter à la formation des images qui constituent son particulier moyen d'expression. Sa faculté majeure est de discerner, dans les choses, des rapports justes mais non évidents qui, dans un rapprochement violent, seront susceptibles de produire, par un accord imprévu, une émotion que le spectacle des choses elles-mêmes serait incapable de nous donner. Et c'est par cette révélation d'un lien secret entre les choses, dont nous constatons que nous n'avions jusque-là qu'une connaissance imparfaite, que l'émotion spécifiquement poétique est obtenue."

Pierre Reverdy, "Sable mouvant", Poésie/Gallimard

 

15 mai 2014

"Alors je prie le cielque nul ne me regardeSi ce

L'église de Fransèches

"Alors
je prie le ciel
que nul ne me regarde
Si ce n'est au travers d'un verre d'illusion
Retenant seulement
sur l'écran glacé d'un horizon qui boude
ce fin profil de fil de fer amer
[...]"

Pierre Reverdy, Sable mouvant, Poésie/Gallimard

 

30 avril 2014

"Il n'y a pas d'images dans la nature. L'image

Typha

"Il n'y a pas d'images dans la nature. L'image est le propre de l'homme, car elle n'est image que par la conscience qu'il en a. Le contenu normal de la pensée est abstrait, informe et flou. L'opération par laquelle l'image se forme est un acte d'attention volontaire. Le poète, l'esprit du poète est une véritable fabrique d'images [...]."

Pierre Reverdy, "Sable mouvant", Poésie/Gallimard

 

18 avril 2014

"Chef-d'oeuvre vide qui roulait, actif dans

Transparences

"Chef-d'oeuvre vide qui roulait, actif dans l'infini et le temps qui s'arrête.
Un rayon de soleil déchire la nuée - mais l'ombre de l'oubli est déjà tout prête."

Pierre Reverdy, "Sable mouvant", Poésie/Gallimard

 

5 avril 2014

"On cherche le destin au sens de la raison. Le

La maison hantée

"On cherche le destin au sens de la raison. Le reste est mieux caché aux coins de la maison et dans les replis de la tête, de la bouche qui souriait derrière les barreaux qui gardent la fenêtre.
Chef-d'oeuvre vide qui roulait, actif dans l'infini et le temps qui s'arrête.
Un rayon de soleil déchire la nuée - mais l'ombre de l'oubli est déjà toute prête."

Pierre Reverdy, "Sable mouvant", Poésie/Gallimard

 

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