Plonger d'un seul coup d'oeil
dans plusieurs mondes
à en éprouver le vertige

Passer du monde minéral
au monde des eaux,
de celui des arbres
aux mondes souterrains

Et revenir sur terre
pour regarder la beauté du monde.

Sylvestris

Chaque fin de semaine, une photo. Un poète, passant par-là, s'en inspirera peut-être. Ou peut-être pas.

Flot qui coule, ombre et trouble, bouillonnement en noir et blanc. (fw)

Fines bulles d'encre de Chine, dentelle des traits de plume
Tourbillon dru des gouttes aspirées par le noir
Nuit de rêves oubliés dans les plis du cerveau
L'hiver effervescent tempête en moi ce soir.

Maria Ardouin

Une ombre vient troubler
La patience de la nuit
Laissez-moi rêver
C'est une silhouette de femme
Avec dans ses mains
Un flot de baisers

Julien Hoquet

Chaque fin de semaine, une photo. Un poète, passant par-là, s'en inspirera peut-être. Ou peut-être pas.

L’hiver dénude les arbres et la lumière pénètre la forêt. (fw)

Sons et lumières.
Echo et reflets.
Les grandes orgues végétales vibrent du souffle de la lumière hivernale froide et claire, échevelée à travers les branches.
Le ruisseau accroche dans ses flots sonores des reflets scintillants en éclats de soleil, intenses et fugaces.
Et le vent soulève au sol un murmure de feuilles ravivant pour un temps leurs couleurs.
Sons et lumières.
L'hiver nous offre son spectacle.

Ariane Adam

Entrelacs borroméens
Valse des eaux d'hiver
Le pas de trois de la lumière
parmi les arbres musiciens.

Maria Ardouin

Dans la cathédrale de la forêt
Les colonnes d’arbres
Nous font lumière
Vers le sous-bois
Où l’odeur du champignon
Nous siffle et se dévoile
Mais c’est dans la clairière
Que les plus beaux pleurotes
Verseront leurs larmes d’hiver

Julien Hoquet

Chaque fin de semaine, une photo. Un poète, passant par-là, s'en inspirera peut-être. Ou peut-être pas.

C’est une maison grise, griffonnée, barbouillée; inachevée. (fw)

Petite maison grise, épave délavée

Tel un vaisseau fantôme, du néant émergé

Petite maison grise, épave désertée

Sous les volets fermés des souvenirs fanés

Petite maison grise, épave délabrée

Sous les volets fermés s’effrite le passé.

Apolline