« Nous vivons dans un monde où ceux qui gagnent 100 000 € par mois persuadent ceux qui en gagnent 1800 que tout va mal à cause de ceux qui vivent avec 535 euros. Et ça marche… »

Les indignés, 12 février 2017

Arbres et feuilles prêts à sombrer
Dans une colère bleu acier
Dans les remous des indignés
Bientôt le grand coup de balai?
On peut rêver, et sans délai
Qui sait, si le ciel est inquiet...

Maria Ardouin

Quand les feuilles séchées tremblent
Et vont mourir dans l'indifférence
Quand l'hiver mauvais bourrasque
Dans la tourmente des saisons
Quand la Vie se sait menacée
Et qu'enfin le peuple se réveille
Alors les grands arbres tendant leurs bras nus
Vers des ciels de tempêtes impitoyables
Appellent les printemps et sa sève rédemptrice
Pour que les indignés descendent dans la rue
Et qu'ils soufflent avec les vents de la révolte
Pour réaffirmer la dignité de la Vie et de l'Amour

Julien Hoquet

Chaque fin de semaine, une photo. Un poète, passant par-là, s'en inspirera peut-être. Ou peut-être pas.

Nuit étoilée sur glacier bleuté. Le printemps viendra. (fw)

                                                                                                                 à Apolline

Glaçons moelleux soyeux
Remous immobiles
Lumière noire des cieux
Etoiles fixes qui filent
Comment saisir un tel frisson?
Je gèle et brûle à ma façon
Face au mystère de la matière
A sa permanence éphémère.

Maria Ardouin