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La Creuse, de reflets en ballades
8 mars 2015

Dessine-moiUn tronc vigoureuxQu'on m'imagineDes

L'arbre désoeuvré

Dessine-moi
Un tronc vigoureux
Qu'on m'imagine
Des racines géantes
Des branches élégantes
Qu'on devine
Les feuilles qui me viendront
Dessine-moi un printemps
Et je referai la vie

Julien Hoquet

 

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6 mars 2015

La maison d'absence

Le Festival Pliant 2015 se prépare ! c'est ici

 

Chaque fin de semaine, une photoUn poète, passant par-là, s'en inspirera peut-être. Ou peut-être pas. 

 

La maison d'absence

Bientôt le tableau va s'effacer et la maison disparaître; ne restera que le souvenir. (fw) 

 

5 mars 2015

"Miroirs de papier sont les récits les fables peu

La maison d'absence

"Miroirs de papier sont les récits les fables
peu de chose.

Mais le souvenir est vrai quand il se pose
dans l'entre-monde ou ailleurs
comme un nuage."


Lionel Ray, "Comme un château défait", Gallimard

 

4 mars 2015

Inversion La maison et l’arbre ne sombrent pas

La maison d'absence

Inversion

La maison et l’arbre ne sombrent pas dans l’oubli.
Au contraire, ils émergent de l’indifférence.
En effet : une maison et un arbre, quoi de plus banal ?

Mais l’imaginaire se construit de reflets en ballades :
Qu’est-ce qui se trame derrière ce miroir ?
Où m’entraîne ce refrain ?
Le regard, libéré de la rationalité, renouvelle la réalité.
La maison et l’arbre se mettent à exister.
Pour de vrai.

leather

 

3 mars 2015

C'est un frisson de lumièreQue la mémoire a

La maison d'absence

C'est un frisson de lumière
Que la mémoire a échappé
Sur la prunelle de l'eau
C'est l'écho de l'éternité
Que le temps a oublié
Sur l'image du vent
C'est un reflet abandonné
Que les passants ne regardent plus
C'est l'âme de la Creuse
Qui se noie dans l'amnésie

Julien Hoquet

  

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2 mars 2015

"Le "cassé-bleu" c'est absolument merveilleux, au

La maison d'absence

"Le "cassé-bleu" c'est absolument merveilleux, au bout d'un moment la mer est rouge, le ciel jaune et les sables violets, et puis cela revient à la carte postale de bazar, mais ce bazar-là et cette carte, je veux bien m'en imprégner jusqu'au jour de ma mort. Sans blague, c'est unique René. Il y a tout là. Après on est différent."

Nicolas de Staël, Lettre à René Char, 23 juin 1952

 

2 mars 2015

"[...] pour approcher le cassé-bleu, celui par

La maison d'absence

"[...] pour approcher le cassé-bleu, celui par exemple du ciel infini, prenez une toile de Nicolas de Staël, comme «les barques dans le port» ou «les mouettes», ou bien encore tout autre chose «l'Empire des Lumières» de Magritte. Mettez outrageusement l'oeuvre à l'envers, tête en bas, posez-la, reculez-vous et asseyez-vous confortablement bien en face. Et regardez.

Le cassé-bleu, c'est lorsqu'inéluctablement votre esprit s'approche de la toile et vous donne envie de vous asseoir sur le cadre au bord du ciel à l'envers, les pieds dans le vide, qu'en quête de suspension vous vous jetez du bord du cadre dans un besoin de désaltération et que cette situation vous procure un bien-être infini. Le cassé-bleu c'est l'infini."

René Char

 

1 mars 2015

L'arbre et la maison sont en train de sombrer

La maison d'absence

L'arbre et la maison sont en train de sombrer
sous les coups du pinceau qui poussent vers l'horizon.
Mais Staël a suspendu son geste,
Il contemple la lenteur du naufrage,
pour que des taches rouges et brunes puissent bientôt éclore
...et les sauver...dans cette promesse de cassé-bleu.

Maria Ardouin

 

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