Le tilleul au jardin
Combien de temps encorepetit fruit oublié, par la
«Ma solitude» de Moustaki, «Les quatre saisons»
«Ma solitude» de Moustaki, «Les quatre saisons» de Vivaldi, «Le lac» de Lamartine et «Le déjeuner des canotiers» de Renoir se flashent pêle-mêle sur mon écran intérieur. Tout ça pour un déclic. Tout ça pour le fruit solitaire d’un tilleul endormi qui, en plein hiver, suspend son vol et rêve de légèreté, de rires et de liberté.
Vygo
Botanist's tilia La cyme pédonculée de tes fleurs
Le village creusois aux temps passés "Les
Le village creusois aux temps passés
"Les villages de notre pays présentent cette particularité d'avoir tous une partie de communal qui porte le nom de coudâr, ou lorsqu'il se trouve sur une colline, celui de chier, et sur lequel est planté un vieux tilleul. Ces plantations de tilleuls furent, paraît-il, ordonnées il y a trois cents ans, par Sully. Le célèbre ministre voulait, à ce qu'on prétend, mettre à la disposition des pauvres paysans, des fleurs de tilleul dont on connaît l'action bienfaisante, afin qu'ils pussent facilement, en cas de maladie, faire des infusions."
Louis Queyrat, "C'était la Creuse"
"... l'indifférence des hommes et du paysage,
"... l'indifférence des hommes et du paysage, tout jusqu'à ces branches dégouttantes, cette livide lumière d'un ciel où fuit l'averse, cette heure indécise entre le jour et la tombée de la nuit - tout avait un air romantique, passé, irréel à force de pesanteur placide."
Robert Margerit, "Mont-Dragon"
Le viaduc de Busseau
Ligne intérieure Guéret - MontluçonExode; mon
Ligne intérieure
Guéret - Montluçon
Exode; mon père quitte la trop petite ferme, pour Dunlop et son noir caoutchouc.
Montluçon - Guéret
In-ode; les vacances, je reviens à la ferme aider mon grand-père.
Le père dans un sens, le fils dans l'autre, avec pour frontière un viaduc...
Sylvestris
"... Que vous soyez restés, que vous soyez
"... Que vous soyez restés, que vous soyez partis, vous pouvez rire si je vous parle du voyage. Moi qui ne sais de cette terre que les blancheurs d'un horizon, quelques arbres, les pierres noyées de ma pauvre maison et le sol grumeleux où je sème.
Riez !
Les voyageurs sont-ils ceux dans les gares qui regardent partir les trains ? ..."
Marcelle Delpastre, "Cinq heures du soir"