L'été s'endort Au bord de la rivière Sous un
Regardez-les Ils sont sans visages À peine des
Et si l’été s’était décommandé Et si demain avait
Improbable amour De l’innocence et du mal La peau
Pluie de juin Un dernier chant d’amour Pour les
Je ne voudrais surtout pas Vous sembler
Je ne voudrais surtout pas
Vous sembler paranoïaque
Mais il me regarde
Votre étang
Avec ses yeux huileux
Ses yeux caoutchouteux
Je crois même
Qu’il veut me dévorer
Avec ces bouches molles
Qui à la peau me collent
Et ces bestioles
Qui me bignolent
Je vais devenir fou
C’est certain
Ces serpents libidineux
Moelleux et visqueux
S’imprègneront
Dans ma tête
Comme les poux de dieu
Et ils vont me siphonner
La dernière chandelle
C'est certain
Vivement que finisse
Le mois de mai
Que je tourne la page
Du calendrier
Julien Hoquet
Quelques vers À ces feuillages verts Dans vos
Quelques vers
À ces feuillages verts
Dans vos larmes en rivière
Damoiselle
Quelques vers
De trouvères
À ce breuil à l’envers
Sur votre cœur de verre
Ô Damoiselle
Quelques vers
Pour cette pluie prisonnière
De vos yeux de cerf
Ma Damoiselle
Quelques vers
Qui s’ouvrent à l’univers
De nos amours printanières
Ô ma Damoiselle
Julien Hoquet
Les poètes sont retournés À la maison PLOUF Les
Les poètes sont retournés
À la maison PLOUF
Les musiciens ont remballé
Leurs instruments SPLASH
Pourtant un fluide délicieux
Coule encore dans la Creuse
FLOC, FLOC et FLOC
Éclabousse le cœur
Asperge l’imagination
PSCHIIIIT
Ô la mémorable euphorie
Qui palpitera en nous
Jusqu’à l’année prochaine
CLAP-CLAP-CLAP
Julien Hoquet