29 mai 2016
Je ne voudrais surtout pas Vous sembler
Je ne voudrais surtout pas
Vous sembler paranoïaque
Mais il me regarde
Votre étang
Avec ses yeux huileux
Ses yeux caoutchouteux
Je crois même
Qu’il veut me dévorer
Avec ces bouches molles
Qui à la peau me collent
Et ces bestioles
Qui me bignolent
Je vais devenir fou
C’est certain
Ces serpents libidineux
Moelleux et visqueux
S’imprègneront
Dans ma tête
Comme les poux de dieu
Et ils vont me siphonner
La dernière chandelle
C'est certain
Vivement que finisse
Le mois de mai
Que je tourne la page
Du calendrier
Julien Hoquet
Publicité
Publicité
Commentaires