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La Creuse, de reflets en ballades
30 juin 2014

Emmaüs International ne cesse de clamer l’urgence

Errances

 

 

Emmaüs International ne cesse de clamer l’urgence de repenser les politiques migratoires,
à dominante sécuritaire, qui tuent chaque année des milliers de personnes.
Le Mouvement promeut la liberté de circulation et d’installation des personnes à l’échelle mondiale.

(www.emmaus-international.org) 

 

Chacun des faits rapportés par la chanson "d'où les gens viennent" est rigoureusement exact. Il s'est produit sur l'une des routes de migration, il a germé (tri ADN) dans quelque cerveau malade. Des images, des extraits de presse peuvent être associés à chaque couplet. Qui ne voit pas a choisi. Deux versions de la chanson dont une sur la musique de mon ami Louis Racine. Je twisterais ces mots s'il fallait les twister... 

 

D'où les gens viennent

Je parle des naufragés
Nageant  sur les récifs
Là-bas qu’on réchauffa
Aux plages de Ténérife
Partir n’est pas un choix
Mourir ou s’évader
La vague après la vague

Revoici les convois
La foule à l’abandon
Des femmes que l’on menace
Au Sud d’El Alouina
Là-bas les jours de plomb 
Peut-on boire aux terrasses
Quand brûlent les horizons?

Voir sur les barbelés
Des lambeaux de chemise
Bonnets, cheveux et gants
Cette frontière qu’on le dise
Là-bas devant Ceuta
C’est la ligne du sang
Et l’on croit aux Pietas !

Dites-moi d’où les gens viennent
Mais surtout comment ils vont
Ca les regarde où ils iront
S’ils vont
Pas de blé sans racine
Toute la Terre que l’on jardine
Pas d’enfant en exil
A Belleville

Toi mon frère Africain
En marche vers l’Europe
Ici chaque matin
L’œil des distraits des myopes
Ignore la vie qu’on vole
On traque les clandestins
Jusque dans les écoles

Ou comme bêtes de somme
Triés selon leurs gènes
Sinon tombés du toit
Ou noyés dans la Seine
La conscience au tiroir
Le retour de l’Histoire
Tant pis si c’est un Homme

En notre nom voisin
Vois bien où l’on s’égare
La rafle chaque matin
La rafle dans les gares
Mon prochain sur la liste
Qui ne dit mot soutient
Qui n’admet pas résiste !

Dites-moi d’où les gens viennent
Mais surtout comment ils vont
Ca les regarde où ils iront
S’ils vont
Pas de blé sans racine
Toute la Terre que l’on jardine
Pas d’enfant en exil
A Belleville

 

Jean-Paul raffel

 

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29 juin 2014

"Les voilà donc partis Pour faire leur campagne;

Errances

"Les voilà donc partis
Pour faire leur campagne;
Ils s'en vont à Paris
En Bourgogne, en Champagne,
Lyon, Bordeaux, même ailleurs..
Ils ont la main calleuse,
Ce sont des travailleurs
Les maçons de la Creuse."

Jean Petit, "La chanson des maçons de la Creuse"

 

28 juin 2014

A Assef Husseinkhail La chanson "De vous à moi

A Assef Husseinkhail

 

La chanson "De vous à moi (là-bas)" est dédiée à Assef Hussenkhail. 

Aujourd'hui, on ne s'étonne plus, on de s'indigne pas d'entendre qu'un jeune homme,

fuyant son pays, puisse être  depuis 14 années, sur la route, pour  tenter d' arriver un jour "là-bas".

Sa dernière tentative, il voulait traverser la Manche sur un radeau, a échoué. 

Merci de faire circuler la chanson

et de contribuer à faire connaître l'histoire d'Assef et de tous ceux qui comme lui quittent tout. 

 

L'article d'Haydée Sabéran pour Libération:

 http://www.liberation.fr/societe/2014/05/08/quatorze-ans-a-errer-et-tu-n-as-rien_1013436

 

 

Jean-paul raffel

 

27 juin 2014

Danse l'été

Chaque fin de semaine, une photoUn poète, passant par-là, s'en inspirera peut-être. Ou peut-être pas.

 

L'été

Les herbes sont hautes, les couleurs chaudes et les ombres denses; on voudrait se baigner. L'été chante. (fw)

 

26 juin 2014

Délicede traverser la rivière d'été sandales en

L'été

Délice
de traverser la rivière d'été
                    sandales en mains !

Buson, "Haïkus, Anthologie", Points

 

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25 juin 2014

"Avant que la mort vienne,écrire encoreun poème

L'été

"Avant que la mort vienne,
écrire encore
un poème soigné,
avec de l'herbe
toute nue, un morceau
de ciel bleu et
des fleurs et des oiseaux
pour que ça bouge."

 

Guy Goffette, "Un manteau de fortune", Poésie/Gallimard

 

24 juin 2014

"Je me souviens qu'un été récent, alors que je

L'été

"Je me souviens qu'un été récent, alors que je marchais une fois de plus dans la campagne, le mot joie, comme traverse parfois le ciel un oiseau que l'on n'attendait pas et que l'on n'identifie pas aussitôt, m'est passé par l'esprit et m'a donné, lui aussi, de l'étonnement. Je crois que d'abord, une rime est venue lui faire écho, le mot soie; non pas tout à fait arbitrairement, parce que le ciel d'été à ce moment-là, brillant, léger et précieux comme il l'était, faisait penser à d'immenses bannières de soie qui auraient flotté au-dessus des arbres et des collines avec des reflets d'argent, tandis que les crapauds toujours invisibles faisaient s'élever du fossé profond, envahi de roseaux, des voix elles-mêmes, malgré leur force, comme argentées, lunaires. [...]"

Philippe Jaccottet, "A la lumière d'hiver", Poésie/Gallimard

 

23 juin 2014

"L'été : un éblouissement comme est la

L'été

"L'été : un éblouissement comme est la neige,
Celle qui vient légère et ne dure pas,
Et rien de nous n'en trouble la lumière
D'eau qui s'est condensée puis s'évapore.

D'où la sérénité, même l'allégresse
De ces instants qui savent que n'est rien.
Flocon la main qui avait pris le verre,
Autres flocons l'été, le ciel, les souvenirs."

Yves Bonnefoy, "Les planches courbes", Poésie/Gallimard

 

22 juin 2014

Chantez-moi l'étéAvec le vent et

L'été

Chantez-moi l'été
Avec le vent et l'oiseau
Sifflements plaintifs
Gloussements rigolos
Tsî-titi, iouli-iouli
Voiliers du ciel
Barbotes d'azur
Piou-piou, ouat-tiou-tiou
Passereaux et chardonnerets enchanteurs
Chantez-moi l'été
Turlit-turlu mélancolique
Tire-tire-la-bibite
Avec vos trilles enjouées ou plaintives
Gazouillez, glougloutez ou ricanez
Tchilup-tchilup, tchip-a-tchip
Roucoulez et coulez dans nos oreilles
Le temps d'un dernier été
Caquetez, crépitez et croassez
Dans les herbes chaudes gorgées de pollens

Julien Hoquet

 

21 juin 2014

La fenêtre condamnée

Chaque fin de semaine, une photoUn poète, passant par-là, s'en inspirera peut-être. Ou peut-être pas.

 

La fenêtre condamnée

Entre pierre et bois, une fenêtre condamnée au silence, guette. (fw)

 

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