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La Creuse, de reflets en ballades
30 janvier 2014

Ce sont des herbes à contrejourJe ne serai pas

Les herbes passées

Ce sont des herbes à contrejour
Je ne serai pas dupe
Leur long talus pose la nuit sur ses ombres
On revient donc à la réalité
Qui voudra voir derrière, ou plus loin, c’est selon
Devra l’affronter seul ou bien se faire accompagner
Accompagné, se serait mieux de découvrir à deux
Ce que chacun ignore
La foi s’arrête à la Bordure
Mais le curieux regarde

Jean-Paul Raffel

 

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30 janvier 2014

Nous y courrions ensembleC’était le cache-cacheTa

Feu de bois

Nous y courrions ensemble
C’était le cache-cache
Ta voix montait aux arbres et je humais la tourbe
Pieds nus dans la clairière
Il est doux de tourner l'un contre l'autre
et de se fondre après

Jean-paul Raffel

 

30 janvier 2014

Les fenêtres

Chaque fin de semaine, une photoUn poète, passant par-là, s'en inspirera peut-être. Ou peut-être pas. 

 

Les fenêtres

Des fenêtres entrouvertes sur un mur ruiné; des fenêtres entrouvertes sur un ciel plombé. (fw)

 

30 janvier 2014

Le pommeau de la canne frappe contre la porteMais

Les fenêtres

Le pommeau de la canne frappe contre la porte
Mais non, ce ne sont pas des voix
Il n’y a personne ici
C’est vrai qu’il fait bien froid
Frappe encore
Ils ne reviendront pas
Ni ton premier regard
Et tout au fond de toi
Ni le chant qui te berça, une première fois

Jean-Paul Raffel

 

29 janvier 2014

"Je me souviens, c'était un matin, l'été,La

Les fenêtres

"Je me souviens, c'était un matin, l'été,
La fenêtre était entrouverte, je m'approchais,
J'apercevais mon père au fond du jardin.
Il était immobile, il regardait
Où, quoi, je ne savais, au dehors de tout,
Voûté comme il était déjà mais redressant
Son regard vers l'inaccompli ou l'impossible.
[...]"

Yves Bonnefoy, "Les planches courbes", Poésie/Gallimard

 

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29 janvier 2014

"[...] Par les fenêtres qui s'ouvrent sur la nuit

Les fenêtres

"[...] Par les fenêtres qui s'ouvrent sur la nuit comme des yeux crevés, aucun rayon ne filtre, ni signe ni regard, les cris montent au ciel et retombent - glacés, éteints comme des étincelles déchargées dans les oreilles froides des enfants plus que nus qui mendient la mort sur le pavé."

Pierre Reverdy, "Sable mouvant", Poésie/Gallimard

 

28 janvier 2014

"[...] et la maison qu'on voit au fond semble

Les fenêtres

"[...] et la maison qu'on voit au fond semble attendre d'obscures injures;
     une maison que le temps caresse avec ses doigts d'usure et de parjure, ses ongles frôlant les ardoises du toit; une maison qui joue avec le temps, le soleil et le mauvais temps, les cartes mauvaises du vent qui fait jouer les girouettes;
    une maison qui porte l'ancienne blessure du temps et joue l'amour à contre-temps, à contrecoeur contre le vent, sous le manteau traînant des crépis délabrés et des ronces, avec son coeur comme un écu sur la poterne."


Marcelle Delpastre, "Le chasseur d'ombres et autres psaumes", Edicions Dau Chamin De Sent Jaume

 

27 janvier 2014

"J'ai relevé les yeux. Derrière la fenêtre,au

Les fenêtres

"J'ai relevé les yeux.

Derrière la fenêtre,
au fond du jour,
des images quand même passent.

[...]"

Philippe Jaccottet, "A la lumière d'hiver", Poésie/Gallimard

 

26 janvier 2014

Exil La maison aux yeux videsdont battent les

Les fenêtres

Exil

La maison aux yeux vides
dont battent les paupières
comme pour saluer le vent qui se salue
a la dignité des gares
où les trains ne s’arrêtent plus
carcasse abandonnée
sur le bord de la route
qui passe

Alan Bathurst

 

26 janvier 2014

"[...]attente des pans de mursattente des pans de

Les fenêtres

"[...]
attente des pans de murs
attente des pans de ciels
attente des yeux tissés de tous les regards"

Gaston Miron, "L'homme rapaillé", Poésie/Gallimard

 

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