4 juillet 2013
Et vide Le point sublime entre courbes et lignes
Et vide
Le point sublime entre courbes et lignes ne lâche plus ton regard
Entre l’aigu et l’obtus, entre la pointe et le grand large, là...
On a peint de petits animaux placides
Qui voit le paysage ? Qui regarde ?
Ce n’est qu’un coin de Terre autour duquel tourner un instant, autour de l’arbre, autour des champs, autour de
la forêt.
Tourner, voler, rejoindre un point semblable.
Semblable de campagne, semblable de prairie, et les villes ensuite, une encore,
une plus grande, une autre qui lui ressemble, une autre comme cousine, puis l’océan, d’autres terres, d’autres
îles, d’autres vides.
Plus on s’élève moins on les voit, moins on y pense, moins on y croit.
Les hommes absents.
Jean-Paul Raffel
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