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La Creuse, de reflets en ballades
30 avril 2013

"Je sais une oasis chastement couronnéeDe silence

Le Moutier-d'Ahun

"Je sais une oasis chastement couronnée
De silence et de paix, de parfums et de fleurs,
Vestale au vert manteau, discrètement ornée
D'un voile de forêts aux sombres profondeurs.
Des rochers de granit lui font une ceinture,
Et la Creuse, y traçant un liquide sillon,
Bouillonne frémissante, ou mugit, ou murmure,
Et lui lègue, en fuyant, son nom [...]"

Mélanie Bourotte, "Echos des bois"

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29 avril 2013

"Bâtie à proximité des bords riants de la Creuse,

Le Moutier-d'Ahun

"Bâtie à proximité des bords riants de la Creuse, dont les eaux claires et rapides, enjambées par un vieux pont moyenâgeux, baignant là, sur leur passage, de vertes et fertiles prairies, au pied d'une colline boisée au sommet de laquelle on aperçoit au loin la petite ville d'Ahun, l'église du Moutier-d'Ahun, de quelque côté qu'il arrive, apparaît aux regards étonnés du touriste, dans un décor naturel d'une indicible beauté. En effet, arbres et prés aux tonalités innombrables, dont les heures et les saisons varient à tout instant l'harmonieuse symphonie, font au village un cadre d'une émouvante poésie qu'on ne se lasserait pas d'admirer."

Paul Raboutet, Les merveilleuses boiseries sculptées de l'église du Moutier-d'Ahun, cité dans "couleur Creuse"

28 avril 2013

Les herbes passées

Les herbes passées

Herbes passées sur ciel cendré; mais bientôt le renouveau (fw)

27 avril 2013

"Ah ! je parle souvent de la fleur, moi, de

Les herbes passées

"Ah ! je parle souvent de la fleur, moi, de l'arbre, de la plante. Celles qu'on nomme par leur nom, dont on sait la couleur, le parfum et la forme - et les autres. J'en parle souvent. Qu'ai-je d'autre à prétendre au bonheur, sinon la rencontre des fleurs et des herbes ? Même les ronces gagnent sur la ferraille, la rouille, et toutes les ordures - l'ortie, la ronce, la chélidoine, avec le géranium Robert qui pue comme les cent diables... D'accord - j'élude. De digression en lassitude, je finirai bien par me taire"

Marcelle Delpastre, "Cinq heures du soir"

26 avril 2013

L’homme qui savait le nom des fleurs L’homme qui

Les herbes passées

L’homme qui savait le nom des fleurs

L’homme qui savait le nom des fleurs
Aux rives des fossés
Semait ses mots sur le chemin
Semait des tâches de couleur
Et l’on voyait soudain
Un lézard vert sous le jasmin
Sous le jasmin ?
Le myosotis et le genêt
Je crois
Il faudra que je demande
Mais le lézard a disparu

L’homme qui avait le nom des fleurs
Aux rives des fossés
Semait le sien sur le chemin
Compagnon rouge traces de pas
Et la couleuvre reviendra
Ce qui dans l’herbe se faufile
Ce qui chuchote dès le matin
Le nom des fleurs, le nom de l’homme
Ce qui le soir après l’ondée
Relève doucement la tête

L’homme fleur
Aux rives des fossés
Son nom latin
Je m’en souviens parfois
Compagnon rouge trace de pas
Bord de rivière  aquatica
Sagittaria sagittifolia
Ou quelque chose comme ça

Trois mots qui passent
Aux rives des fossés
Et qui reviennent en terrasse
Vingt ans plus tard
A regarder couler la Seine

Jean-Paul Raffel, "Dormir la fenêtre ouverte"

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25 avril 2013

à ma belle-mère Dans mon enfance à Outrelaigue,

Les herbes passées

à ma belle-mère

Dans mon enfance à Outrelaigue, j'écoutais mon grand-père qui coupait à la faux : "regarde petit, c'est de la fenasse; c'est pour faire de la litière..."
Aujourd'hui, le botaniste patiemment devenu, encore si souvent en difficulté pour nommer les graminées, reconnaît, dominant les autres, l'avoine élevée - Arrhenatherum Elatius -, sur les bermes des routes et les talus des chemins.
Et j'aime, comme vous chère Apolline, l'abandon gracile à la brise de sa tige élancée.

Sylvestris

24 avril 2013

Nature Au sommet du talus, j'ai croisé ce matinDe

Les herbes passées

Nature

Au sommet du talus, j'ai croisé ce matin
De frêles balancelles au hasard du chemin.
Ces légères graminées, comment les qualifier ?
Est-ce l'avoine folle et son plumet sauvage
Ou l'ivraie méprisée qui salue mon passage ?
Je ne sais que penser...
Mon gendre préféré, botaniste avéré,
Voulez-vous m'éclairer ?
De quelques mots latins doctement prononcés
De ces humbles plantules m'ôter l'incertitude
Et combler les lacunes de ma grande inculture !
Soyez-en remercié !

Apolline

23 avril 2013

Destin Elles furent herbes follesPloyées aux

Les herbes passées

Destin

Elles furent herbes folles
Ployées aux vents tièdes
Puis tiges raidies
Figées par le gel
Survivantes de l'hiver
Pour mourir au printemps

Corydale

22 avril 2013

"Des terres, des bois, des prés de fauche et des

Les herbes passées

"Des terres, des bois, des prés de fauche et des prés rendus aux chardons, aux noisetiers, à la callune. C'est là, en ce pays, une image rassurante : l'artige (ce qui a été autrefois défriché puis retourné) voisine encore avec le fraus (le territoire sauvage ou rendu à la sauvagerie). Du reste, l'obstination de l'homme à tenir propres les herbages n'empêche pas les refus de croître ni d'avoir le dernier mot, auquel on répond en les fauchant en fin de saison comme on coupe la tête du condamné, à la différence que chaque année, plus encore obstinés que la main de l'homme, les rougeons et les relais repoussent. Qu'on le sache : le jonc glauque et la grande patience, la berce et la carotte sauvage, la prêle et la grande oseille, la renoncule scélérate ne renoncent jamais."

Alain Galan, "Lisières limousines"

21 avril 2013

Pour déchiffrer ce subtil message griffonné sur

Les herbes passées

Pour déchiffrer ce subtil message griffonné sur un ciel consentant,
livrez-vous dépouillé aux vibrations de la nature.
Dans un espace d’innocence enfantine, la clé vous sera offerte.
Pour un trop bref instant.

Vygo

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